Comment isoler des combles perdus ? Il faut prendre en compte plusieurs facteurs. Existe-t-il un plancher ? Quel type de plafond ? Nos techniciens procèdent à une la faisabilité technique du chantier. Les travaux vont permettre de recouvrir l’ensemble de la surface des combles d’une isolation performante qui permettra d’atteindre une résistance thermique R = 7 conforme à la réglementation thermique dans l’existant.
Il existe plusieurs méthodes pour l’isolation des combles perdus :
- Par soufflage : A l’aide d’une cardeuse ou machine à souffler, l’isolant est répandu sur la totalité des combles. Cette solution est souvent la plus économique et la plus rapide à mettre en œuvre. Mais attention le solivage sera difficilement accessible. Pensez à vérifier votre charpente au préalable.
- Par panneau ou rouleau sur le plancher et/ou entre les solives : Pour une isolation performante, cette méthode nécessite beaucoup de découpe et de mise en place souvent plus coûteuse qu’un soufflage.
Si vous souhaitez aménager vos combles, l’isolation au sol ne suffira pas. Il faut intervenir sur les rampants. La technique utilisée va surtout dépendre du type de charpente. Il en existe principalement deux : la charpente traditionnelle ou les fermettes.
- Pour une charpente traditionnelle : On utilisera généralement une première couche d’isolant entre chevron puis une deuxième couche croisée qui va venir recouvrir le chevronnage de manière à rompre les ponts thermiques.
- Avec des fermettes : Nous pouvons travailler de la même manière ou bien avec une unique couche d’isolant mais cela a pour inconvénient de réduire le volume de la future pièce.
Cet isolant est composé principalement de journaux invendus. Après broyage, du sel de bore est ajouté. Il permet de protéger l’isolant des rongeurs et va empêcher la ouate de prendre feu. Lorsque le sel de bore brûle il rejette de la vapeur d’eau qui éteint la flamme. C’est cette alliance naturelle qui va donner à la ouate de cellulose ses qualités écologiques, isolantes et acoustiques très performantes.
Elle existe sous 2 formes : en vrac ou en panneaux. La laine de bois est fabriquée avec des fibres de bois issues de filières durables qui sont déchiquetées, broyées puis séchées. Elles sont ensuite ignifugées. Cela leur confère une protection contre le feu et les moisissures. Elle reste assez onéreuse mais s’inscrit dans une démarche écologique.
Cet isolant minéral est composé de composants naturels (sable, calcaire) mais aussi de composants issus du recyclage (verre recyclé). Ce mélange est ensuite mis en fusion à 1050° et à la manière d’une machine à barbe à papa des fibres sont créées. On applique ensuite un liant qui sera polymérisé. La laine de verre reste l’isolant le moins cher mais sa tenue dans le temps est limitée.
Ce deuxième isolant minéral est principalement issu du basalte, une roche volcanique noire présente dans de nombreuses régions du monde. Le procédé de fabrication est le même que celui de la laine de verre sauf pour la température de fusion portée à 1460° qui lui confère une excellente tenue au feu. La laine de roche est l’isolant sur lequel nous avons le plus de recul.